lundi 14 janvier 2013

En mouvement...

« Tout se ramène à ceci : gagner ou perdre. On ne reste jamais stationnaire. Car ne pas bouger, c'est commencer à perdre. »
 
François Mitterrand
 
 
La vie me semble parfois comme une course... certains sont de bons sprinters, d'autres de bons relayeurs. Certains ne font que participer sachant pertinemment qu'ils ne peuvent gagner, ils se contentent de rester dans la course et aiment courir, juste pour le plaisir.
 
Une chose demeure, sans mouvement, rien ne se passe. Pas d'évolution, pas d'avancement, pas de changement... que du statuquo. Puis, quand le mouvement est trop rapide pour nous on attrape le tourni, quand il est trop lent, on s'ennuie....
 
 
Crédit photo: Fleur d'ame
 

4 commentaires:

  1. Ne dit-on pas que "L'ennui naquit de l'uniformité ?"
    Je te souhaite une douce et belle semaine !

    Marjo

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    1. C'est tellement important d'avoir de la couleur et du mouvement pour contrer ou éviter l'ennui...

      Merci Marjo!

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  2. L'image du centenaire qui me vient spontanément en tête est celle d'une personne installée dans des activités assez simples et qui vit dans un environnement sain, pas compliqué, qui prend des marches avec son chien, qui prend le temps de respirer, de s'asseoir sur un banc, sans objectif précis, simplement pour profiter du soleil sur son visage où pour jaser avec des amis.

    Il cultive encore son jardin et prend plaisir à couper une belle tomate bien mûre et toute rouge, après l'avoir fait tourné dans ses mains un peu rudes et burinées.

    Cette image est loin de la vie (de fou) que l'on mène dans notre société ou l'on valorise beaucoup la productivité et la performance.

    Si l'on court pour soi, strictement pour soi, pour le plaisir de se dépasser, de dépasser ses limites, ça me paraît sain. Si on le fait surtout pour les autres ou si on ne le fait que par souci de reconnaissance dans un mode de vie qui tient ces valeurs en haute estime, peut-être doit-on s'interroger. S'interroger sur le sens de notre vie.

    Je me souviens avoir déjà lu, qu'il est rare qu'un individu, sur son lit de mort, ait du regret de n'avoir pas consacré plus d'effort au travail ou de n'avoir pas gagné plus d'argent. Les regrets de ces gens, il me semble, tournent davantage autour du relationnel. Ai-je aimé? Ai-je été aimé? Est-ce que j'ai profité pleinement des années de vie qui m'ont été données? Est-ce que je leur ai donné un sens qui va au-delà de l'aspect matériel?

    Voilà quelques réflexions que m'inspirent ce billet.

    Bonne fin de journée,

    Pierre F.

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    1. Que de belles réflexions qui me plongent dans le présent, dans le maintenant, dans ce qui m'est essentiel: mes enfants, mon conjoints, ma famille, mes amis, et moi-meme... Et trop souvent les besoins de mouvements et le manque de temps de certains nous éloignent.

      Bonne journée Pierre!

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