''Si, par souci d'équité ou d'égalité, mes ancêtres féminins avaient perpétué leur nom, de génération en génération, à leur descendance féminine (les hommes transmettant leur nom à leur fils), je porterais possiblement le nom de Rainville.''
Fleur d'âme
Le premier descendant de ma génération, côté maternelle, est arrivé au Canada en 1652, originaire de Saint-Julien-de-Cry dans la Bourgogne. Il s'est marié à Marthe de Rainville, la première femme de ma génération.
Crédit photo: Fleur d'âme
* Ce court billet a été inspiré par Marie, recherchant des traces de sa lignée.
Et moi je serais une Couture, descendante de Guillaume Couture.
RépondreSupprimerComme il est enrichissant de connaître nos ancêtres.
Bonne journée,
Marjo
De descendance française alors?
SupprimerC'est un peu dommage que les noms des femmes de notre lignée se perdent. En prenant le nom de leur conjoint, une multitude de noms se perdent... ma mère est née Marcoux, ma grand-mère Demers, mon arrière-grand-mère ... Et là je me perds, car dans les faits, je suis loin d'être une De Rainville finalement! Il s'agit de l'épouse de notre premier descendant du côté de ma mère... alors, la mère de ma grand-mère n'es plus de cette lignée.
J'aurais aimé être une De Rainville. C'est un nom noble, je trouve. Il me colle à la peau... ;)
Il me faudra parfaire mes recherches afin de trouver le véritable nom de ma lignée directe.
Bonne journée Marjo!
C'est étrange que tu parles de ce qui ne se transmets pas, nos noms de femmes ! J'ai beaucoup réfléchi là dessus avec tout le processus de recherches familiales que j'ai menées.... J'ai fini par me dire qu'il y avait tellement plus qu'un nom à transmettre... En ce qui me concerne, du côté des femmes dans ma famille, il y a des Archambault, St-Amand, Martel, Tardif, Pagé. Lorsque je pars dans l'autre sens (nous sommes comme une courtepointe dès lors que nous partons dans un sens ou dans l'autre de nos lignées familiales !), il y a alors des Lacroix, Latourelle,... C'est fascinant de partir sur cette piste ou l'on se découvre parfois tellement plus d'affinité que dans un nom légué. Ou pas.
RépondreSupprimerUne belle journée à toi !!
Marie
En y réfléchissant et par ton image de courtepointe, je constate que cette idée de lignée a une origine typiquement masculine où l'homme en exposait sa virilité (du moins à une certaine époque).
SupprimerTu as raison pour les valeurs, ma mère et mes grands-mères m'en ont transmises de belles et solides.
Bonne journée Marie!
On en jasait, récemment et mon amoureuse me racontait une discussion avec un de nos enfants qui était tout jeune à l'époque. Ma fille lui demandait: "Pourquoi tu es pas une Forest comme nous, toi, maman?". Ma blonde lui avait expliqué qu'autrefois, les femmes adoptaient automatiquement le nom de leur mari en se mariant, mais que ce n'était plus le cas maintenant. Elle aurait, pour sa part, bien aimé prendre le nom de Forest, parce qu'elle le préférait au sien, mais c'était compliqué maintenant et que de toutes façons dans son cœur, elle se sentait une Forest, ce à quoi ma fille, avec la franchise enfantine avait répliqué: "Oui, mais tu n'est pas une vraie Forest!".
RépondreSupprimerPersonnellement, j'aurais été d'accord qu'on donne les deux noms aux enfants, mais pas qu'ils portent uniquement celui de ma conjointe, j'aurais eu l'impression d'être renié.
Dans le même ordre d'idée, dans les années 60, ma mère se faisait appeler "Mme Gaetan Forest". Cette expression très courante à l'époque signifiait "La femme de". Ça parait insensé, vue d'aujourd'hui, mais c'était ainsi. Le nom, est un signe d'appartenance, mais aussi d'appropriation.
J'y fait la réflection maintenant, mais ça n'a jamais été d'une importance pour moi. Mes enfants porte ne nom de mon conjoint et jamais je ne chagerais le mien car je le trouve joli.
SupprimerMes enfants n'ont qu'un seul nom, principalement par ce qu'il est compliqué et que j'aime la simplicité (un seul nom s'était assez pour moi) ;)
Je compte toutefois compléter ma généalogie (mon père et ma mèreen ont fait une bonne partie, la famille de ma mère a même publié un livre). Je veux garder mes racine.
Merci Pierre pour ton commentaire.