samedi 28 janvier 2012

Ne laissez pas le manque d'intimité briser votre amour.

''Lorsque je suis arrivé à la maison et que ma femme servait le dîner je lui ai pris la main et lui ai dit: j’ai quelque chose à te dire. Elle s’asseya et tranquillement sans dire un mot mangea.

Encore une fois je vis la peine dans ses yeux.

Soudainement je ne savais plus ouvrir la bouche. Mais je devais lui faire part de ce que je pensais. Je veux divorcer. J’ai soulevé le sujet calmement. Elle n’a pas semblé contrariée par mes paroles, elle m’a simplement demandé pourquoi?

J’ai fuis sa question. Elle s’est alors fâchée. Elle lança les baguettes et cria vers moi, tu n’es pas un homme!

Ce soir là nous ne nous sommes pas adressé la parole. Elle pleurait. Je savais qu’elle voulait savoir ce qui était advenu de notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une explication satisfaisante, elle avait perdu mon cœur pour Jane. Je ne l’aimais plus. J’avais seulement de la pitié pour elle!

Avec un énorme culpabilité, je lui fis part de mes arrangements pour le divorce, que je lui léguais la maison, l’auto et je mettais en jeu 30% de mon entreprise. Elle y jeta un coup d’œil et le détruisit en morceaux.

Cette femme qui avait passé 10 ans de sa vie avec moi, était devenue une étrangère. J’étais désolé pour elle de ce temps gaspillé, de ressource et d’énergie, mais je ne pouvais reprendre ce que je venais de lui dire, car j’aimais Jane chèrement.

Soudainement elle s’est mise à pleurer très fort devant moi, ce à quoi je m’attendais. Dans le fond, ses pleurs étaient pour moi une délivrance.

Cette idée de divorce qui m’obsédais depuis plusieurs semaines, me semblait maintenant plus ferme et claire.

Le jour suivant, je suis revenu à la maison très tard, et l’ai trouvée assise à la table en train d’écrire. Je n’ai pas soupé et je suis directement allé me coucher et m’endormir aussitôt car j’étais fatigué de ma journée mouvementé avec Jane.

Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours assise à la table à écrire. Je ne m’en suis pas occupé, je me suis retourné de côté et rendormi à nouveau.

Au matin elle me présenta ses conditions de divorce: elle ne voulait rien de moi, mais avait besoin d’un mois d’avis avant le divorce.

Sa requête était que, durant ce mois, nous devions tous deux se battre pour vivre une vie aussi normal que possible. Sa raison était simple: notre fils devait passer un examen à la fin de ce mois là et ne voulait en aucun cas, le déranger avec un mariage brisé.

C’était parfait pour moi. Mais elle ajoutait autre chose, elle me demanda de lui rappeler comment je l’avais transporter dans notre chambre nuptial le jour de notre mariage.

Sa deuxième requête était que durant ce mois, je devais la transporter de notre chambre au seuil de la porte tout les matins. Je croyais qu’elle devenait folle. Pour faire de ses dernier jours supportables, j’acceptais son étrange requête.

J’avisais Jane des étranges conditions de divorce. Elle s’est mise à rire et croyait elle aussi, que c’était absurde.

Jane me dit avec m’épris, que peu importe les ruses qu’elle prendrait, elle devait faire face au divorce.

Ma femme et moi n’avions plus aucun contact physique depuis que j’avais pris la décision de divorcer.

Alors quand j’ai dû la sortir de la chambre le premier jour, nous étions tout les deux maladroits. Notre fils applaudissait derrière nous, papa porte maman dans ses bras. Ces mots m’apportais de la peine. De la chambre au salon, ensuite à la porte, j’ai marché environ 10 mètres avec elle dans mes bras.

Elle ferma les yeux et me demanda doucement de ne pas parler du divorce à notre fils. J’ai fais oui de la tête, j’ai ressenti un étrange sentiment plutôt bouleversant. Je l’ai déposée par terre à l’extérieur de la porte. Elle est parti attendre l’autobus pour le travail. J’ai conduis seul jusqu’au bureau.

Le deuxième jour, tous les deux agissions plus facilement. Elle s’appuya sur mon estomac. Je pouvais sentir la fragrance de sa chemise. Je réalisais que je n’avais pas regardé cette femme attentivement depuis un bon bout de temps. Je réalisais qu’elle n’était plus jeune.

Il y avait des ride sur son visage, ses cheveux grisonnaient ! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pour une minute je me suis demandé ce que je lui avait fais.

Le quatrième jours, j’ai ressenti un retour d’intimité. C’est cette femme qui m’avait donné 10 ans de sa vie.

Le cinquième et sixième jours, je réalisais que l’intimité ressentie grandissait à nouveau. Je n’ai pas parlé de ceci à Jane. Il était plus facile de la transporter au fur et à mesure que le mois avançait.

Peut-être que ce travail chaque jour me rendais plus fort.

Un matin qu'elle tentait de choisir quoi porter, elle essaya quelques robes mais ne parvenait pas à trouver la convenable. Elle murmura que toutes ses robes étaient devenues trop grandes.

Soudainement je prenais conscience qu’elle avait maigri, et c’est la raison pour laquelle je pouvais la transporter plus facilement.

Cela me frappa… elle avait enterré tant de peine et d’amertume dans son cœur. Inconsciemment j’ai atteint et touché sa tête.

Notre fils est arrivé à ce moment et a dit: "papa il est temps de porter maman dehors". Pour lui, voir son père transporter sa mère dehors était devenu une partie essentiel à sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra très fort.

J’ai tourné la tête parce que j’avais peur en cette minute de changer d’idée. Je l’ai ensuite prise dans mes bras, marchant de la chambre au salon et dans l’entrée. Elle mit ses bras autour de mon cou tout doucement et naturellement. J’ai tenu son corps serré, c’était comme le jour de notre mariage. Mais sa maigreur me rendais triste.

Le dernier jour, lorsque je l’ai prise dans mes bras, je pouvais à peine bouger d’un pas. Notre fils était parti pour l’école.

Je la tenait fermement et lui dit: "je n’avais pas remarqué que notre vie avait manqué d’intimité".

Je conduisis jusqu’au bureau… rapidement je sautai hors du véhicule, sans barrer les portes. J’avais peur qu’un seul délai puisse me faire changer d’idée… je montais les marches. Jane ouvrit la porte et je lui dit: "désolé Jane, je ne souhaite plus divorcer maintenant".

Elle me regarda sidérée et me toucha le front. Fait tu de la fièvre? Je retirai sa main de mon front. Désolé Jane, mais je ne divorce pas. Ma vie de mariage était probablement devenu ennuyeuse parce que, ni elle ni moi n’avions évalué les détails de nos vies, mais non parce que notre amour était mort. Maintenant je réalise que depuis le jour ou je l’ai transportée dans notre demeure le jour de notre mariage, c’est mon devoir de la soutenir jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Jane semblait soudainement se réveiller. Elle me gifla violemment et claqua la porte puis éclata en sanglots. Je redescendis l’escalier et je suis parti.

En route, j’arrêtai chez un fleuriste, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour mon épouse. La vendeuse me demandait ce qu’elle devait écrire sur la carte. Je souris et écrivis "je te porterai dehors tout les matins jusqu’à ce que la mort nous sépare".

Cet après-midi là j’arrivais à la maison, fleurs à la main, sourire aux lèvres, je montais les marches à la course, pour retrouver ma femme seule dans son lit - morte.

Ma femme se battait contre un CANCER depuis des mois, mais j’étais tellement préoccupé avec Jane pour seulement m’en apercevoir.

Elle savait qu’elle allait mourir sou peu et elle voulait me préserver, peu importent les réactions négatives de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. -- Au moins, au yeux de mon fils -- je suis un mari aimant…

Les plus petits détails de votre vie sont ce qui compte vraiment dans une relation; ce n’est pas la demeure, l’auto, la propriété, l’argent en banque. Ceci crée un environnement favorable pour la joie mais ne peut donner la joie à soi-même.

Alors trouvez du temps pour être l’ami de votre épouse et faites ces petites choses l’un pour l’autre, qui crée l’intimité.

Ayez vraiment un mariage joyeux!

Si vous ne partagez pas ceci, rien ne vous arrivera.

Si vous décidez de le faire, vous pouvez peut-être sauver un mariage.

Beaucoup d’échecs dans la vie, viennent du fait que, les gens n’ont pas réalisé combien ils étaient près du succès, lorsqu’ils ont abandonné.


Leroy Auguste F - (Facebook)

4 commentaires:

  1. Effectivement, ce texte circule sur Facebook depuis quelque temps. Je trouve qu'il s'agit d'une belle réflexion sur la vie et l'ouverture à l'autre.

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  2. @La Belle : J'ai eu un peu la même réaction. Il s'agit d'un récit si vrai, si simple, si troublant, si touchant... Une belle réflexion... un peu à la façon du Why Café, amis avec une fin tragique...

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Votre commentaire est apprécié et important. J'y répondrai assurément.