''Ce qui accroît la souffrance, et crée le manque, c'est la comparaison.''
Alexandre Jollien
Nous passons notre temps à nous comparer. Nos comportements nous trahissent. Nous voulons être les meilleurs, les plus beaux, les plus forts, les plus rapides, les plus minces, les plus riches... avoir les plus beaux enfants, les plus performants, les plus sages... qu’on le veuille ou non, c'est souvent comme ça.
Regardez ce qui vous rend malheureux, vous tiraille, vous fait sentir coupable... Moi, je me sens coupable parce que je me compare...
Je me sens coupable de ne pas passer suffisamment de temps avec mes enfants, parce qu'il y a des mamans de mon entourage qui semblent faire beaucoup plus de choses que moi avec leurs mousses, toutes les activités culturelles de la région y sont passées...
Je me sens coupable de ne pas m'entraîner davantage, car je suis une maman-solo-de-6-à-18h qui doit organiser son horaire en fonction des besoins familiaux... Mes coéquipiers et collègues s'entraînent tellement plus que moi!
Je me sens coupable de ne pas lire tous ces revues et magazines, ces volumes qui trônent sur ma table de chevet, parce que le ménage et l'entretien priment souvent sur le temps que je me laisse à moi... Mes copines lisent tellement plus que moi!
Je me sens coupable de ne pas avoir une maison digne des plus beaux magazines de décoration, parce que je préfère m'amuser que faire des rénovations... Les membres de ma famille ont tellement de belles maisons, si bien décorées!
Je me sens coupable de ne pas présenter et cuisiner des repas dignes des plus grands chefs et équilibrés en plus... Les lunchs de mes collègues sentent tellement bons!
Je pourrais en écrire encore et encore, car lorsque je me compare, je ne suis pas à la hauteur. Il y a tant de gens qui semblent ou qui ont une longueur d'avance sur moi. Pourquoi, je me sens coupable ? Parce que je me compare, voilà tout!
Il est si facile de se comparer en lorgnant les statuts des réseaux sociaux, les statistiques, les histoires racontés...
La quête de la perfection nous a menés à la compétition, à la comparaison et à la performance... ou seul le premier est considéré. Que fait-on du deuxième, du troisième, ... du dernier. Ils sont pourtant si gentils et si humains, si compréhensifs et ouverts d'esprit.
Se défaire de la culpabilité, voilà un enseignement que j'ai reçu il y a peu de temps. Et même si je viens de faire une liste de ce qui me fait sentir coupable... il n’en est rien. Je suis comme je suis. Me défaire de la comparaison, de la compétition et de la performance à tout prix fait parti de mon cheminement personnel.
Voilà pourquoi il m'est de plus en plus facile de toucher au bonheur au quotidien.
Bon samedi!
Crédit photo: Fleur d'âme
Bon ! c'est moi qui me sens coupable ce matin, car moi aussi, je ne fais pas aussi bien dans les domaines mentionnés que tes amis, ta famille et même toi.
RépondreSupprimerDepuis quelque temps, je rêve au lieu de passer la balayeuse, je cogite au lieu de laver les planchers, et je re-rêve encore et encore le nez dans les livres que je n'arrive pas à mettre de côté avant très tard dans la nuit. Que veux-tu, je suis accro aux livres.
Mais..., car il y a toujours un mais, je me sens bien ainsi. Et je souhaite la bienvenue à tous ceux et celles qui voudront bien venir voler la poussière sur les meubles. Je ne les dérangerai pas, car je serai en train de lire.
Bonne fin de semaine à toi,
Marjo
Il faut aspirer à se sentir bien dans tout ce que nous faisons et éviter de se sentir coupable. La société nous l'impose indirectement, mais il nous faut dire NON, sans culpabilité et suivre son cheminement personnelle.
SupprimerBravo Marjo, je te suis dans cette acceptation, sans culpabilité! ;)
Bonne fin de semaine!
Ton billet me parle, je me compare souvent.
RépondreSupprimerSemble-t-il que quand on se compare, on se désole, quand on se regarde, on se console....
Je tente de pratiquer ça!!!
Effectivement. Lorsqu'on se regarde, nous sommes à même de percevoir combien nous sommes exceptionnelles et formidables!
SupprimerBonne journée Michèle!
Je pense que nous le faisons souvent. Il faut savoir profiter de ce que l'on fait, l'on a :)
RépondreSupprimerOn compare nos avoirs, notre influence, notre taille, nos distances, nos exploits, notre âge même, notre expérience... ouf! Comme il est facile de se comparer!
SupprimerBonne journée Looange!
Bonjour Fleur d'âme
RépondreSupprimerTrès jolie citation d'Alexandre Jolien.
Je viens d'ailleurs de lire son dernier livre "petit traité de l'abandon" que j'ai trouvé très bien.
Concernant la comparaison, comme dirait Jacques Salomé "L'herbe est toujours plus verte chez les autres... jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel."
Avez-vous découvert un jour ce "gazon artificiel" chez les autres?
Pour l'instant d'après votre texte, vous croyez que l'herbe est plus verte ailleurs...
Mais votre cheminement personnel est en route pour vous défaire de toutes ces comparaisons.
persévérez! Vous êtes vous même et vous faites ce que vous pouvez avec les moyens que vous avez...
Et puis parfois, sous le vernis qui brille, il y a des choses plus ternes: ceux qui ont de superbes maisons comme dans les magazines n'y sont peut-être pas heureux car il leur manquent l'essentiel, le vrai bonheur.
Vous êtes peut-être plus heureuse qu'eux avec les joies simples de votre vie...
A bientôt de vous lire
L..............
Il est tellement vrai que les apparences cachent l'essentiel. Je suis heureuse de ce que je suis, de ce que j'ai. Je n'ai pas la prétention d'être mieux ni pire que qui conque. Je suis moi, avec mes qualités et mes défauts... des aspirations aussi.
SupprimerMerci L... pour ce gentil commentaire.