« Il ne suffit pas, pour être belle, d'être belle. »
Paul Raynal
Mon titre fait un peu prétentieux. Je sais. Je suis du genre superficielle : j'aime la mode, je me maquille tous les jours, colore mes cheveux, fait attention à ma taille, porte fièrement son manucure sans éclats, j'aime les escarpins, ... Ça vous surprend ?
J'aime aussi la profondeur de l'être. Je tente d'être à l'écoute des autres et de ne pas présumer leurs intentions. Toutefois, ce n'est pas de cet aspect que je désire discuter directement ce matin.
Lorsque vous vous regardez dans le miroir, prenez-vous le temps de vous admirer ? De vous dire que vous êtes belles ? De vous sourire ? La beauté, il y a tant de belles femmes en ce monde... naturelles. Pour moi, les plus belles femmes sont des femmes souriantes et ouvertes sur l'extérieur. Des femmes capables d'écouter, de partager, de s'assumer. Des femmes qui rayonnent de leur beauté et de leur bonté vers l'extérieur. Des femmes qui ne cherchent pas à se mettre a dessus des autres, des femmes qui cherchent à apprendre des autres...
Pour moi, la beauté c'est dans le corps et dans l'âme. Mon miroir réflète la beauté de mon corps et la profondeur de mon âme. Puis comme mon corps, mon âme a besoin qu'on s'en occupe pour être belle.
Crédit photo: Fleur d'âme
Ahh la beauté corporelle! Elle bonifie le plaisir des sens, celui de regarder et être vu, le plaisir de sentir, goûter, toucher, caresser. Elle n'est pas donnée à tous de façon égale. Ceux qui l'ont,chercherons à la préserver, tout en sachant qu'elle s'étiole forcément avec le temps.
RépondreSupprimerEt il y a la beauté de l'âme, qui n'est pas donnée non plus de façon égale à tous. Elle dépend notamment du terreau dans lequel elle aura grandi. L'avantage de celle-ci, sur la beauté corporelle, c'est qu'elle se bonifie avec le temps et qu'il vaut donc la peine de la cultiver, peu importe la base dont on a hérité, parce qu'elle embellit systématiquement l'enveloppe qui la couvre.
Merci Pierre, ton commentaire vient tellement bien compléter ma réflexion. Il y a déclin du corps et jamais de l'âme. Notre âme grandi et embellit notre corps par le fait même.
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